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Terres mêlées : pourquoi ce nom ?

Au printemps 2004, lors de ma première exposition, je proposais des plats en
terres mêlées: des terres rouge, rose et blanche que je mélangeais entre elles faisant apparaître une infinité de motifs. Tous pareils, ces plats étaient tous différents.
Puis, Terres mêlées a été une inspiration de plusieurs continents: Asie (le yin et le yang, des plats à sushi, des idéogrammes), Afrique (des animaux: girafes, hippopotames, rhinocéros, éléphants dans des assiettes), Amérique du sud (caractère maya, figurine inca), Antarctique (pingouins sculptés et peints sur des assiettes) reliés entre eux par les mers (plats avec des poissons).
A la même période, j'ai commencé à créer divers Anim' o Boules: j'anime des boules en les déformant et en y ajoutant des éléments faisant apparaître des animaux. En 2006, toujours à partir de boules, j'ai conçu une série de tirelires et j'ai débuté, inspirée par une exposition qui se tenait à Pâques, une série de poules. Elles ont maintenant trouvé la compagnie de coqs et d'œufs.
Terres mêlées, c'est aussi la réunion de divers matériaux pour créer une pièce; en particulier, l'ajout de verre coloré dans des pièces en grès. Une nouvelle collection de plats, pots et vases est ainsi née. Mais aussi, des terres mêlées verte et blanche et parfois verte, blanche et rouge avec des incrustations de végétaux. Je fais aussi du raku (technique d'inspiration japonaise), qu'il m'arrive de décorer de bambou.

dimanche 5 décembre 2010

Boîtes


Le raku est une technique à part dans la poterie, il se caractérise par un tresaillage et un enfumage. Pour le moment, je ne fais pas encore de raku chez moi mais les éléments de base d'un four spécifique encombrent déjà une partie de notre jardin. C'est une technique d'origine japonaise. On introduit dans la terre - quelle que soit sa couleur- d'autres éléments (chamotte et molochite) qui la rendent plus résistante aux chocs. L’œuvre sèche est biscuitée puis émaillée. C'est là que commence la magie: la pièce est montée rapidement à une température d'environ 950°C à 1000°C, on la sort du four à l'aide de grandes pinces et on attend qu'elle chante: c'est le tresaillage qui se crée, on la dépose ensuite dans un bac métallique empli de copeaux, paille, sciure ... tout élément facilement inflammable, après une quinzaine de minutes qui lui ont permis de s'enfumer on la plonge dans un seau d'eau froide.

1 commentaire:

  1. Par nilda

    ahh, je suis vraiment toujours aussi admirative de tes oeuvres.. et complètement séduite par le raku

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