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Terres mêlées : pourquoi ce nom ?

Au printemps 2004, lors de ma première exposition, je proposais des plats en
terres mêlées: des terres rouge, rose et blanche que je mélangeais entre elles faisant apparaître une infinité de motifs. Tous pareils, ces plats étaient tous différents.
Puis, Terres mêlées a été une inspiration de plusieurs continents: Asie (le yin et le yang, des plats à sushi, des idéogrammes), Afrique (des animaux: girafes, hippopotames, rhinocéros, éléphants dans des assiettes), Amérique du sud (caractère maya, figurine inca), Antarctique (pingouins sculptés et peints sur des assiettes) reliés entre eux par les mers (plats avec des poissons).
A la même période, j'ai commencé à créer divers Anim' o Boules: j'anime des boules en les déformant et en y ajoutant des éléments faisant apparaître des animaux. En 2006, toujours à partir de boules, j'ai conçu une série de tirelires et j'ai débuté, inspirée par une exposition qui se tenait à Pâques, une série de poules. Elles ont maintenant trouvé la compagnie de coqs et d'œufs.
Terres mêlées, c'est aussi la réunion de divers matériaux pour créer une pièce; en particulier, l'ajout de verre coloré dans des pièces en grès. Une nouvelle collection de plats, pots et vases est ainsi née. Mais aussi, des terres mêlées verte et blanche et parfois verte, blanche et rouge avec des incrustations de végétaux. Je fais aussi du raku (technique d'inspiration japonaise), qu'il m'arrive de décorer de bambou.

mardi 12 mai 2015

Bonhommes cailloux de l'art gravage


Inspirée par Art gravage en Cotentin, région où j'ai habité plusieurs années, voici mes bonhommes cailloux.

"Aller “à gravage”, en Cotentin, c’est glaner des épaves déposées par vents et marées sur les grèves. C’est une activité traditionnelle aux gens du bord de mer qui, dans les temps d’ancien régime, était réglementée par le “droit de gravage”.
Aujourd’hui, cette pratique relève plus du champ esthétique et nombre de promeneurs emportent des trouvailles pour le plaisir des yeux et du toucher. La gamme des trésors est vaste dans cette “mine de riens” : question de regard, de sensibilité.
Un pas de plus dans la mise en scène et l’on entre en art gravage." écrit J-A Martin de La cité d'art gravage.

J'ai fait ce petit pas vers la mise en scène, les cailloux ramassés en Cotentin sont devenus des têtes que j'ai réunies en cette présentation verticale sur planche de bois.... que je n'ai pas glanée sur la plage elle, je remédierai à ça à l'occasion d'une trouvaille future.