Après 24h d'attente, le four que j'avais programmé pour qu'il mette 9h à atteindre les 980°c, est redescendu à température ambiante et le défournement peut commencer.
A l' étage supérieur du four, divers plats en terres mêlées, blanc et rose ainsi que blanc, rose et vert. Sur un même étage, je ne mets que des pièces dans les mêmes couleurs de terre pour éviter que des particules de terre rouge ne volent sur des pièces en terre blanche, par exemple. Lors d'une première cuisson, les pièces peuvent se toucher sans problème, ce qui ne sera pas le cas pour la cuisson d'émail. Si des pièces émaillées se touchent, elles restent collées ensemble; certes, ça peut faire un style !
Ces deux photos pour vous permettre de découvrir le programmateur que j'ai posé là sur le bord du four et la sonde de température à l'intérieur du four.
A l'étage du milieu, des plats et diverses pièces en terre blanche uniquement. Selon les terres blanches, elles peuvent prendre des nuances rosées, grises ou ivoire à la cuisson. Vous pouvez voir aussi les trois piliers d'enfournement qui permettent de superposer les plaques d'enfournement sur lesquelles je pose les pièces. Il est important de faire un bon triangle de support et d'un étage à l'autre de positionner les piliers aux mêmes endroits.
Et l'étage du fond peuplé de divers animaux : coq, poules, chat, poisson, vache et de petits objets décoratifs, tous en terre blanche également. J'ai fait faire le coq à des enfants, de même que le poisson, lors d'une expo-démo. La crête avait cassé et je l'ai recollée avec une colle spéciale céramique, je suis contente ça a tenu et une fois émaillée, je pourrai leur présenter leur œuvre.
Allez, encore, un peu de vocabulaire, j'ai parlé de première cuisson . Il y a deux types de première cuisson: le dégourdi est une première cuisson par exemple à 900° suivie d'une cuisson d'émail à 1260° pour du grès, le biscuit est une première cuisson à la température maximum que la terre peut supporter (par exemple 1100°) suivie d'une cuisson d'émail (par exemple à 1000°). Là, j'ai fait une cuisson à 980° pour une terre pouvant supporter une température de 950 à 1050° et je mettrai sur ces pièces des émaux dont la température de cuisson peut aller de 980 à 1060°, plus la température sera élevée, meilleur sera le nappage. Alors, dégourdi ou biscuit ?
Bienvenue,
Terres mêlées : pourquoi ce nom ?
Au printemps 2004, lors de ma première exposition, je proposais des plats en terres mêlées: des terres rouge, rose et blanche que je mélangeais entre elles faisant apparaître une infinité de motifs. Tous pareils, ces plats étaient tous différents.
Puis, Terres mêlées a été une inspiration de plusieurs continents: Asie (le yin et le yang, des plats à sushi, des idéogrammes), Afrique (des animaux: girafes, hippopotames, rhinocéros, éléphants dans des assiettes), Amérique du sud (caractère maya, figurine inca), Antarctique (pingouins sculptés et peints sur des assiettes) reliés entre eux par les mers (plats avec des poissons).
A la même période, j'ai commencé à créer divers Anim' o Boules: j'anime des boules en les déformant et en y ajoutant des éléments faisant apparaître des animaux. En 2006, toujours à partir de boules, j'ai conçu une série de tirelires et j'ai débuté, inspirée par une exposition qui se tenait à Pâques, une série de poules. Elles ont maintenant trouvé la compagnie de coqs et d'œufs.
Terres mêlées, c'est aussi la réunion de divers matériaux pour créer une pièce; en particulier, l'ajout de verre coloré dans des pièces en grès. Une nouvelle collection de plats, pots et vases est ainsi née. Mais aussi, des terres mêlées verte et blanche et parfois verte, blanche et rouge avec des incrustations de végétaux. Je fais aussi du raku (technique d'inspiration japonaise), qu'il m'arrive de décorer de bambou.
Au printemps 2004, lors de ma première exposition, je proposais des plats en terres mêlées: des terres rouge, rose et blanche que je mélangeais entre elles faisant apparaître une infinité de motifs. Tous pareils, ces plats étaient tous différents.
Puis, Terres mêlées a été une inspiration de plusieurs continents: Asie (le yin et le yang, des plats à sushi, des idéogrammes), Afrique (des animaux: girafes, hippopotames, rhinocéros, éléphants dans des assiettes), Amérique du sud (caractère maya, figurine inca), Antarctique (pingouins sculptés et peints sur des assiettes) reliés entre eux par les mers (plats avec des poissons).
A la même période, j'ai commencé à créer divers Anim' o Boules: j'anime des boules en les déformant et en y ajoutant des éléments faisant apparaître des animaux. En 2006, toujours à partir de boules, j'ai conçu une série de tirelires et j'ai débuté, inspirée par une exposition qui se tenait à Pâques, une série de poules. Elles ont maintenant trouvé la compagnie de coqs et d'œufs.
Terres mêlées, c'est aussi la réunion de divers matériaux pour créer une pièce; en particulier, l'ajout de verre coloré dans des pièces en grès. Une nouvelle collection de plats, pots et vases est ainsi née. Mais aussi, des terres mêlées verte et blanche et parfois verte, blanche et rouge avec des incrustations de végétaux. Je fais aussi du raku (technique d'inspiration japonaise), qu'il m'arrive de décorer de bambou.
dimanche 15 mai 2011
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